L’adage selon lequel les cordonniers sont les plus mal chaussés ne trouvera pas meilleur exemple que dans le channel IT.
Alors que ce dernier revend des solutions technologiques vantant les mérites de la mutation digitale, beaucoup de revendeurs utilisent encore des outils archaïques, particulièrement sur ce qui touche au web.
« Le B2B a du mal à franchir la barrière de l’e-commerce alors que le potentiel est énorme. Il existe bien sûr des acteurs importants issus du B2C qui proposent une offre comme LDLC ou CDiscount et quelques dizaines de plus petits, mais il reste de la place », explique Lionel Vargel.
Une transition qui s’appuie principalement sur une plate-forme développée en interne, My Digital Platform, qui permet de mettre en place un site marchand exhaustif. « Il s’agit d’un site complet intégrant le front et le back-office, et qui s’adresse autant à un revendeur traditionnel qu’à un VAR, intégrateur voire à un MSP », souligne Lionel Vargel.
Ancien dirigeant de Compufirst, il connaît parfaitement ces problématiques auxquelles il répond par My Digital Platform et par les services qu’il y ajoute. Sont intégrés des connecteurs qui assurent une liaison directe avec les catalogues des grands distributeurs, et vers l’ERP du revendeur. Ainsi, ce dernier choisit directement dans leurs catalogues, les produits qu’il souhaite référencer lui-même, et mettre à disposition de ses clients, que ce soit en fonction de marques ou de verticales. Mieux, il n’aura pas à prendre en charge le stockage et la livraison des produits en profitant du service de dropshipping que ces grossistes proposent.
L’objectif n’est vraiment pas de se limiter à la vente transactionnelle, mais de profiter du temps dégagé pour les commerciaux grâce à la vente en ligne pour proposer du service additionnel.